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Garder les enfants FK en santé pendant l’hiver : la perspective d’un parent

FEBRUARY 24, 2020

Garder nos enfants FK en santé pendant l’hiver n’est pas sans effort; pourtant dans notre cas, l’hiver semble être la saison pendant laquelle nos enfants sont le plus en santé. Chaque saison apporte ses défis… Pour nous, le printemps amène les allergies, l’été donne lieu à la déshydratation, l’automne, c’est le retour à l’école – ou plutôt le retour aux microbes. Je sais que l’hiver est généralement associé au rhume et à la grippe, ce qui est une préoccupation pour nous, mais je crois que le virus de la grippe me préoccupe davantage pendant les mois d’été, alors que le vaccin contre la grippe a cessé de faire effet et que les microbes trouvent des endroits où se multiplier au chaud.

Je suis adepte de la théorie selon laquelle la grippe semble plus présente pendant les mois d’hiver parce que les gens passent plus de temps à l’intérieur les fenêtres fermées et respirent le même air que les personnes porteuses du virus. C’est pour cette raison que nous essayons d’éviter les espaces publics intérieurs où les gens ont tendance à se rassembler pour se tenir au chaud et s’occuper pendant l’hiver. Nous évitons les centres commerciaux, les restaurants, les salles de cinéma et définitivement les terrains de jeu et les parcs aquatiques intérieurs.

Que faisons-nous pendant les longs mois d’hiver? La chose qui d’abord et avant tout nous aide à traverser les journées hivernales est la glace. Eh oui… la glace! (et la vanille avec toute la pâtisserie que je dois faire pour remplir les ventres et garder la maison chaude). Mon mari passe d’innombrables heures chaque mois de novembre à bâtir une patinoire derrière notre maison. Et dès que le froid arrive, il passe encore plus d’heures à préparer la glace, une couche à la fois, jusqu’à ce que nous ayons une patinoire solide et lisse, prête à accueillir tous les enfants du quartier. Nous faisons une patinoire chaque année depuis que nos enfants ont trois ans et un an. C’était plus de travail au début puisque nous devions attacher leurs patins et nous tenir pliés en deux pour les aider à apprendre à patiner d’eux-mêmes. Une époque difficile pour le dos, mais qui a porté fruit. Maintenant, ils attachent leurs propres patins avant de sortir, laissant la maison calme et silencieuse. J’arrive même à accomplir des tâches! Passer à travers les jeunes années valait tout à fait l’effort.

J’ai l’impression que nous avons donné aux garçons une meilleure chance de rester en santé quand il fait froid. Quand la température permet de faire de la glace, je me détends un peu – je peux cesser de m’inquiéter des bactéries environnementales qui attendent seulement de s’établir dans les poumons de mes enfants. Quand la température tombe sous zéro et que je suis debout dans la cour en train d’arroser la glace, je regarde du côté de mon jardin gelé et je me dis : « Il n’y a pas de cepacia qui attend d’être remuée en ce moment ». Je regarde les flaques de boue dans le champ maintenant gelées et je me dis : Pas de pseudomonas qui se reproduisent là aujourd’hui ». L’air semble plus stérile par une froide journée d’hiver. Nous nous assurons que les enfants sont habillés très chaudement et nous les envoyons dehors. Tous les jours. Les journées d’école, ils sortent après les devoirs et la physio. La fin de semaine, ils sortent après les pratiques de hockey à l’aréna. Ils ne veulent jamais rentrer. Il y a toujours des enfants dans la rue, leur bâton à la main, les patins sur une épaule. On dit que : « si vous la construisez, ils viendront » et c’est la vérité! Et quel appétit ils ont! J’ai des réserves de collations salées pour les longues journées sur la patinoire… croustille, pretzels, popcorn, hotdogs, Gatorade. Les enfants sont comme les chiens errants… si vous les nourrissez, ils ne partent pas! Mais plus leurs amis restent, plus les garçons patinent et font de l’exercice (ce qui, comme on le sait, est très utile pour déloger le mucus et améliorer la fonction pulmonaire). Patiner a donc le double avantage de les faire bouger et de leur ouvrir l’appétit! Pas seulement pour les collations moins saines… ils dévorent en quelques minutes des repas sains et nutritifs. Des chilis remplis de haricots… des spaghettis bourrés de légumes… ils ont si faim qu’ils ne prennent pas le temps d’enlever les champignons!

Et pour couronner le tout, ils dorment profondément. Après tout cet air frais, ils s’endorment dès la tête posée sur l’oreiller. Nous pouvons même les mettre au lit plus tôt parce que la nuit tombe vite. Le sommeil est si important, et contrairement aux soirées d’été alors qu’il fait encore jour à 21 heures et que les enfants insistent qu’il est encore temps de jouer, en hiver, ils ne remettent pas l’heure du coucher en question quand il fait nuit depuis plusieurs heures. L’hiver est un plaisir et peut garder une personne FK en santé si au lieu d’éviter le froid, on l’accueille à bras ouverts.

– Sasha