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Un rapport mondial examine les répercussions de la COVID-19 sur les patients fibro-kystique
9 novembre 2020

L’étude mondiale collaborative, qui s’appuie sur le registre sur la FK du Cystic Fibrosis Trust, se penche sur les résultats de santé des personnes atteintes de fibrose kystique qui reçoivent un test de dépistage positif de la COVID-19.

TORONTO (Le 9 novembre 2020) – Une nouvelle étude publiée récemment dans le Journal of Cystic Fibrosis laisse entendre que si les effets de la COVID-19 chez les personnes atteintes de fibrose kystique (FK) ne sont pas aussi sévères qu’on le croyait initialement, les résultats cliniques possibles suivant un diagnostic sont variés et il semble que le nouveau coronavirus ne soit pas un virus bénin pour les personnes fibro-kystiques. L’étude comprenait des données tirées du Registre canadien sur la FK mis au point et géré par Fibrose kystique Canada.

Il s’agit du suivi d’une étude antérieure qui examinait les répercussions du nouveau coronavirus sur les personnes atteintes de fibrose kystique, selon laquelle les personnes fibro-kystiques ne semblent pas touchées par la COVID-19 à un taux supérieur à la population générale. Cette analyse plus récente de 181 personnes fibro-kystiques qui ont reçu un diagnostic positif de SARS-CoV-2 (l’infection qui cause la COVID-19) continue de suggérer que mondialement, la plupart des personnes fibro-kystiques qui contractent le virus se remettent de l’infection. Cependant, sept décès et onze admissions à l’unité des soins intensifs ont été répertoriés parmi les participants à l’étude.

« Il est rassurant de constater que la plupart des personnes qui vivent avec la fibrose kystique ne sont pas gravement atteintes par la COVID-19 et se portent bien après leur diagnostic. Nous exhortons toutefois tout le monde à la vigilance et au respect continu des directives de santé publique les plus récentes, des mesures de contrôle des infections et des traitements de la FK, a déclaré la Dre Anne Stephenson, auteure de l’étude et directrice médicale du Registre canadien sur la fibrose kystique. Nous continuons d’étudier les effets de la COVID-19 et poursuivrons notre collecte et notre analyse de données sur les personnes fibro-kystiques qui contractent le virus de la COVID-19, dans le but de comprendre les résultats de santé à moyen et à long terme. »

L’étude est une collaboration du Cystic Fibrosis Registry Global Harmonization Group, et comprend des rapports de cas provenant des 19 pays suivants : Argentine, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chili, France, Allemagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Russie, Afrique du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis.

Les participants à l’étude ont aussi été analysés séparément en fonction de leur statut quant aux transplantations (149 patients n’ayant pas subi de transplantation et 32 ayant subi une transplantation). Les données montraient une proportion nettement supérieure d’hospitalisations chez les personnes ayant subi une transplantation (74 % par rapport à 46 % chez les patients n’ayant pas subi de transplantation); elles révélaient aussi, dans le groupe des patients n’ayant pas subi de transplantation, qu’une proportion significativement plus élevée de personnes dont la fonction pulmonaire était plus faible a été hospitalisée.

« L’utilisation des données disponibles de notre Registre sur la FK, ici au Canada, nous a permis de surveiller les tendances et d’assurer une coordination avec la communauté FK internationale au moment de l’émergence de la COVID-19, afin d’analyser ses répercussions sur les personnes atteintes de fibrose kystique, a déclaré Stephanie Cheng, auteure de l’étude et directrice du Registre canadien sur la fibrose kystique. Fournir des observations pertinentes en temps opportun à la communauté fibro-kystique au Canada et dans le monde continue d’être une partie importante du travail réalisé par Fibrose kystique Canada. »

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À propos de l’étude

Intitulée The global impact of SARS-CoV-2 in 181 people with cystic fibrosis (l’incidence mondiale de SARS-CoV-2 sur 181 personnes atteintes de fibrose kystique), l’étude comprend des rapports de cas provenant des 19 pays suivants : Argentine, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chili, France, Allemagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Russie, Afrique du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis. Le texte exhaustif de l’étude est disponible en ligne.

La fibrose kystique

La fibrose kystique (FK) est la maladie génétique mortelle la plus répandue chez les enfants et les jeunes adultes canadiens. Il n’existe aucun traitement curatif. Parmi les Canadiens qui ont succombé à la FK en 2018, la moitié avaient moins de 33 ans. La fibrose kystique est une maladie multisystémique progressive et dégénérative qui touche principalement les poumons et l’appareil digestif. Dans les poumons, où les effets de la maladie sont les plus dévastateurs, une accumulation d’épais mucus provoque de graves problèmes respiratoires. Le mucus et les protéines s’accumulent également dans l’appareil digestif, ce qui rend difficile la digestion et l’absorption des éléments nutritifs. En plus des effets physiques de la maladie, de plus en plus de personnes fibro-kystiques font face à des problèmes de santé mentale, l’anxiété et la dépression étant courantes au sein de cette population. La transplantation pulmonaire bilatérale est la dernière option pour les patients en phase terminale de la maladie; la plupart des décès attribuables à la FK sont causés par la maladie pulmonaire.

Fibrose kystique Canada

Fibrose kystique Canada a complètement révolutionné l’histoire de la fibrose kystique. Nos avancées en recherche et en soin ont plus que doublé l’espérance de vie. Fondé par des parents en 1960, Fibrose kystique Canada est devenu un leader quant à l’engagement des personnes touchées par la maladie : celles atteintes de la maladie, les parents, les aidants, les bénévoles, les chercheurs et les professionnels de la santé, les gouvernements et les donateurs. Tous ensemble nous allons toujours plus loin, nous travaillons à changer des vies avec des traitements, de la recherche, de l’information et du soutien. Oui, nous avons progressé, mais nous sommes loin d’avoir terminé, car un enfant atteint de fibrose kystique n’a que 50 % des chances de vivre jusqu’à l’âge de 52 ans. Nous nous engageons à ne pas nous arrêter et à aller toujours plus loin, jusqu’à ce que les personnes qui vivent avec la fibrose kystique puissent profiter pleinement de tout ce que la vie offre de merveilleux. Pour en savoir plus, consultez le site www.fibrosekystique.ca.

Pour en savoir plus, contactez:

Rosalie Forget-Giguère,Coordonnatrice, communications et marketing

Fibrose kystique Canada

Courriel: rforget@fkq.ca


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